ACTIVITÉS DE SESSION - HIVER 2022
A l’hiver 2022, le mardi nous recevions M. Roger Larose pour un cours de 20 heures intitulé : Un art de vivre pour aujourd’hui : l’inspiration des philosophes de l’Antiquité gréco-romaine
En s’appuyant sur les écrits des philosophes de l’Antiquité gréco-romaine tels que Marc-Aurèle, Plutarque, Sénèque, Épictète et d’autres un peu plus moderne comme Foucault et Hadot, M. Larose nous présente une façon de voir la vie et de faire face aux multiples situations que nous rencontrons quotidiennement. Parmi celles-ci, apprendre à prendre une distance face aux évènements pour ainsi leurs accorder leur juste valeur, distinguer entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous et vivre dans le moment précis.
À l’hiver 2022, le jeudi, M. Gilio Brunelli nous présenta : A la découverte de l’Amazonie.
M. Brunelli, un anthropologue de formation, a passé de nombreuses années dans l’Amazonie brésilienne. Selon lui, la situation de l’Amazonie s’explique par sa géologie et sa géographie. Cette région géologiquement jeune encastrée par trois chaines de montagne forme un vaste territoire parsemé de nombreux cours d’eau douce qui se déversent dans le fleuve Amazone. Les terres les plus fertiles se situent en bordure de ces rivières qui les inondent et les fertilisent périodiquement lors de la crue des eaux. Cette terre arable, qui recouvre une couche de sable, n’atteint que quelques centimètres de profondeur, s’épuise rapidement et se régénère lentement. Ce qui porte à croire que déboiser complètement la région, elle deviendrait un désert.
Depuis que l’Amazonie est considérée comme les poumons de la planète, plusieurs pays essaient par différentes manœuvres de se l’approprier. Pour contrer toutes ces manœuvres et surtout pour prouver que l’Amazonie n’est pas un territoire inhabité, le Brésil dont l’Amazonie occupe la majeure partie dans son territoire a dû pousser le développement de la région. Pour ce faire, il a octroyé de vastes espaces pour les monocultures aux multinationales, favoriser le déboisement pour la vente du bois et l’élevage du bétail et faciliter l’accès à la propriété aux paysans qui veulent s’y installer. Les résultats ont été désastreux pour l’Amazonie mais heureux pour l’économie du pays. La question présente demeure : que faire pour contrer ce désastre écologique ? Quelle place accorderons-nous aux autochtones qui l’habitent depuis des millénaires ? Ne connaissent-ils pas l’Amazonie plus que tout autre humain ?